Auguste HERBIN, le maître révélé

Du vendredi 15 mars au 15 septembre 2024

Le peintre Auguste Herbin est le secret le mieux gardé de l’aventure de l’art moderne.

Il a pourtant pris une part active à toutes les ruptures créatives du XXème siècle : fauvisme, cubisme, abstraction.

Celui qui, pendant dix-huit années, a vécu au Bateau-Lavoir aboutit dans son ultime manière à un alphabet plastique à visée universelle.

Le Musée de Montmartre Jardins Renoir est le premier musée parisien à consacrer une exposition rétrospective à Auguste Herbin, dans la ville où il a créé toute sa vie.

Plus d'infos sur le site du Musée.


Théophile-Alexandre Steinlen, l’Exposition du Centenaire

Musée de Montmartre, du 13 octobre 2023 au 11 février 2024

A l'occasion du centenaire de sa disparition le Musée consacre une exposition à cet artiste emblématique du Montmartre de la fin du XIXe siècle.

À la fois dessinateur, graveur, peintre et sculpteur, il signe l'affiche iconique La Tournée du Chat Noir.

Steinlen est également un témoin critique de son temps, qui croyait en la mission sociale et politique de l'art.

« À quoi bon prêcher ? Il faut agir. Le monde ne va pas ainsi qu’il devrait aller. » Théophile-Alexandre Steinlen, 1898


Numérisation et diffusion des bulletins de la Société d’histoire et 
 d’archéologie « Le Vieux Montmartre »

Afin de poursuivre la diffusion de ses publications éditées depuis sa création en 1886, « Le Vieux Montmartre » souhaite, en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, l’étendre aux Bulletins édités de 2010 à 2019.

Numérisés en mode image et en mode texte par la BNF, les fascicules nos : 80 à 88, y compris le numéro spécial de décembre 2016 : « MONTMARTRE NOTRE HISTOIRE », seront rendus accessibles sur Internet, de façon libre et gratuite, par le biais des sites dont la BNF assure la responsabilité, notamment Gallica.

Il est en conséquence demandé aux auteurs ayant collaboré à la réalisation de ces éditions ou à leurs ayants droit, de même qu’aux propriétaires d’œuvres qui y sont reproduites et aux personnes pouvant y figurer photographiquement, de bien vouloir se faire connaître auprès de la « Société Le Vieux Montmartre » en cas d’opposition à ce projet.

A l’issue d’un délai de 6 mois, prenant effet à compter de la date de publication du présent encart dans le Bulletin n°91 de décembre 2022 et sauf avis contraire des personnes concernées, la Bibliothèque nationale de France procédera à la mise en ligne des volumes numérisés.

Il est cependant précisé qu’après cette mise en ligne, la Bibliothèque nationale de France s’engage à retirer tout article ou illustration des personnes susdites.

 

Surréalisme au féminin ?

Musée de Montmartre, du 31 mars au 10 septembre 2023

Mouvement provocateur et dynamique, le Surréalisme déclenche un renouvellement esthétique et éthique.

Les hommes ne sont pas les seuls à avoir rendu vivant ce courant et ses transgressions : de nombreuses femmes en furent des actrices majeures. L’exposition les révèle et explore leur travail.

En révélant les travaux d’une cinquantaine d’artistes, plasticiennes, photographes et poètes du monde entier, cette exposition invite à réfléchir non seulement à l’ambivalente position des femmes dans le surréalisme, mais aussi à la capacité d’un des courants majeurs du XXe siècle à y intégrer du féminin.


Eugène Delâtre, la belle épreuve

Musée de Montmartre, salle Poulbot, du 31 mars au 10 septembre 2023

Après Henri Rivière, Le Vieux Montmartre met à l'honneur Eugène Delâtre (1864-1938).

Graveur et imprimeur, il est l'un des maîtres de l'eau-forte en couleurs. Il est principalement connu des amateurs pour avoir collaboré avec les plus grands artistes de son temps : Picasso, Toulouse-Lautrec, Steinlen, Poulbot ou encore Mary Cassatt. Installé à Montmartre comme son père Auguste avant lui, il n’eut de cesse de représenter la Butte et son évolution.

A travers cette exposition-dossier, découvrez le Montmartre d’Eugène Delâtre : l’intimité de son jardin de la rue Lepic, l’ébullition des boulevards, les vestiges du maquis avant qu’il ne disparaisse.



Prêts extérieurs d’œuvres issues de nos collections


« Paris, capitale de la gastronomie, du Moyen-Âge à nos jours »
Conciergerie, Paris
Du 13 avril au 16 juillet 2023
Prêt de deux tableaux et de documents d’archives



Suzanne Valadon, un monde à soi
Centre Pompidou-Metz
Du 15 avril au 11 septembre 2023
Prêt d’œuvres, dessins et lithographies de Suzanne Valadon



Déflagrations
Musée International de la Réforme, Genève (Suisse)
Du 26 avril au 27 août 2023
Prêt de six dessins d’enfants réalisés pendant la Première Guerre mondiale



On sort ! Les loisirs avec Bonnard et son époque
Musée Bonnard, Le Cannet Côte d’Azur
Du 1er juillet au 5 Novembre 2023
Prêt d’une eau-forte et d’une huile sur panneau (Footit et Chocolat de Ibels)


La Bretagne d’Henri Rivière

Vendredi 2 décembre à 18h30 – Musée de Montmartre (salle Poulbot)

Dans le cadre de l'exposition-dossier consacrée à Henri Rivière qui se tient au Musée de Montmartre jusqu'à la fin de l'année (cf. article suivant), le Vieux Montmartre organise une soirée autour de l'artiste, dans le plus pur esprit montmartrois.

18h30 : conférence d'Olivier Levasseur
 
Suivie d'une séance de dédicace du Catalogue raisonné des lithographies d'Henri Rivière, qu'il signe avec Yann Le Bohec (préface d'Erik Orsenna).
Editions Locus Solus, 2022, 39€
19h30 : "Légendes de la mer et de la mort de Bretagne"
 

Concert-spectacle écrit par Michel Boedec, compositeur et pianiste, et Anne Le Coutour, comédienne et chanteuse.
 
D'après Anatole Le Braz et Pierre-Jakez Hélias, écrivains bretons.

Conférence & concert : 15€

Réservations en ligne ou au 01 42 57 68 39

Musée de Montmartre, salle Poulbot : 12 rue Cortot (Paris 18e)


Henri Rivière : Maître des ombres, peintre de la lumière

Méconnu aujourd’hui, Henri Rivière (1864-1951) est pourtant l’un des artistes les plus fascinants de son époque.

Contributeur au journal du Chat Noir, il exprime son génie dans le Théâtre d’ombres qu’il dirige à la demande de Rodolphe Salis dès 1886. Pendant près de dix ans, il redouble d’inventivité au service de sa quête absolue : celle de la lumière naturelle, qui change selon le temps, les heures, les saisons.

Parallèlement, le jeune graveur qu’est Henri Rivière se passionne pour l’estampe ukiyo-e (« image du monde flottant »). Depuis quelques décennies, le Japon s’ouvre à l’occident. Plusieurs générations d’artistes français découvrent ainsi l’art d’Hiroshige et d’Hokusai. Patiemment, Rivière « réinvente » et s’approprie la technique de la gravure sur bois japonaise.

Parisien tout au long de sa vie, il préfère au Mont Fuji la Tour Eiffel et les bords de Seine. La Bretagne, qu’il fréquente tous les étés pendant plus de trente ans, lui offre ses plus belles estampes. Sa fidèle collaboration avec l’imprimeur Eugène Verneau en assurera la diffusion. En 1917, il se consacre pourtant définitivement à l’aquarelle et délaisse les paysages bretons pour ceux du Midi.

Estimé par ses pairs comme l’un des acteurs les plus inventifs de l’estampe en couleurs du XIXe siècle, il est aujourd’hui considéré comme l’un des représentants majeurs du japonisme.

« Le nom de Rivière incarnera tout un chapitre de l’histoire de l’estampe et du paysage : après l’impressionnisme, il a son rang précis dans l’évolution. » Raymond Bouyer, dans L’Art Décoratif, 1902.

Une exposition-dossier du Vieux Montmartre

A partir du 17 mai 2022

Musée de Montmartre, salle Poulbot


« Charles Camoin, un fauve en liberté », Musée de Montmartre

Du 11 mars au 11 septembre 2022

Le Musée de Montmartre consacre une importante exposition à Charles Camoin (Marseille 1879-Paris 1965), figure méconnue du fauvisme. Sous le titre Charles Camoin, un fauve en liberté, l’exposition propose une redécouverte de son œuvre et réunit une centaine de peintures et dessins, dont certains inédits ou rarement montrés, et ce à l’emplacement même de l’un de ses ateliers, le 12 rue Cortot qu’il occupa en 1908.

À la fois chronologique et thématique, le parcours retrace la trajectoire artistique de Camoin, souvent qualifié de « fauve méditerranéen ». L’accrochage explore plusieurs épisodes de sa vie qui ont permis de l’inscrire, à partir de ses liens avec Paris et la bohème montmartroise, dans le cercle de l’avant-garde internationale : d’abord sa formation parisienne à l’École des Beaux-Arts – où il se lie avec Matisse, Marquet et Manguin – et son affiliation au fauvisme ; puis sa période expressionniste, à la fois marquée par sa relation avec la peintre Émilie Charmy, la destruction de l’ensemble des toiles de son atelier en 1914 et sa mobilisation durant la Première Guerre mondiale ; enfin, ses années de maturité où il poursuit ses recherches sur le nu féminin et le paysage.

Regarder l’œuvre de Charles Camoin, c’est suivre au plus près une quête artistique ayant pour principaux cadres non seulement le Sud de la France et les rives de la Méditerranée – d’où il est originaire – mais aussi Paris et Montmartre – où il a vécu toute sa vie.

La découverte de la lumière méridionale a constitué pour ses camarades un facteur décisif dans l’élaboration du fauvisme, le « vaillant Marseillais, Carlos Camoin » comme le surnommait Cézanne, de cultiver toute sa vie durant cet émerveillement. À rebours, c’est en allant vers le Nord qu’il a rejoint le fauvisme et où il a sans doute apporté sa culture méditerranéenne.

Car, si le peintre revendique son indépendance artistique et opte pour une approche sensualiste et hédoniste toute personnelle, son œuvre partage avec celle de ses camarades des spécificités communes : l’affranchissement de l’imitation du réel, la recherche d’une expression intuitive, la simplification des formes, l’autonomisation relative de la couleur, ou encore l’apparence d’improvisation rapide.

Ses tableaux demeurent toujours une construction fondée sur l’harmonie colorée : son but est celui d’une expressivité plastique, une forme de réalisme lyrique, laquelle se place dans la perspective du fauvisme.

Commissariat
Assia Quesnel, historienne de l’art et responsable des archives Camoin
Saskia Ooms, responsable de la conservation du Musée de Montmartre


« Montmartre & la Commune », Musée de Montmartre, salle Poulbot

Eté 2021

Engagée depuis juillet 1870 dans la guerre contre la Prusse, l’armée française capitule à Sedan le 2 septembre, entraînant la chute du Second Empire et la proclamation de la République deux jours plus tard.

Paris, siège du nouveau gouvernement, choisit de résister à l’invasion prussienne. Le siège de la ville, long et pénible, s’achève le 28 janvier 1871 avec la signature de l’armistice, laissant un goût amer à ses habitants, humiliés. Paris gronde.

Le 18 mars 1871, l’armée de Thiers tente de récupérer les canons entreposés sur la Butte Montmartre ; habitants et gardes nationaux s’y opposent, Paris se soulève : c’est le début de la Commune de Paris. S’ensuivent 72 jours d’insurrection et de combats entre fédérés et Versaillais, au cours desquels Montmartre joue un rôle décisif. La « Semaine sanglante » met fin à cette parenthèse intense et passionnante de l’Histoire, laissant derrière elle des milliers de victimes.

A l’aide de documents originaux issus des archives de la Société du Vieux Montmartre (photographies, gravures, lettres, documents officiels, coupures de journaux…), revivez l’histoire de la Commune là où elle a commencé.

Une exposition organisée par la Société du Vieux Montmartre, avec le soutien du Musée de Montmartre et de la Mairie du 18e.


 

« Le Paris de Dufy », Musée de Montmartre

Jusqu’au 2 janvier 2022.

Le Musée de Montmartre présente l’exposition « Le Paris de Raoul Dufy », avec la participation exceptionnelle du Centre Pompidou et en partenariat avec le Mobilier national et les manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie.

Né le 3 juin 1877 au Havre, Raoul Dufy s’installe à Paris après ses études pour se perfectionner dans l’atelier de Léon Bonnat. Il y retrouve Emile-Othon Friesz, avec qui il partage un atelier au 12 rue Cortot, l’actuel Musée de Montmartre. Le jeune Raoul passe beaucoup de temps à arpenter les rues, les quartiers et les musées parisiens.

Il rencontre en 1909 le couturier Paul Poiret et grave les illustrations du recueil « Le Bestiaire ou Cortège d’Orphée » pour le poète Guillaume Apollinaire. Poiret lui propose d’en transposer les motifs sur textiles. L’intérêt de l’artiste pour les arts décoratifs commence à s’affirmer.

En 1911, il s’installe avec son épouse au 5, impasse Guelma à Montmartre et crée « La petite Usine » avec Paul Poiret, une entreprise d’impression de tissus au 141 boulevard de Clichy et signe un contrat avec la firme Bianchini-Férier. Cette nouvelle activité lui permet de s’exprimer en tant que créateur de tissus et de décorateur.

A partir de 1923, les monuments parisiens inspirent Dufy et il réalise des cartons de tapisserie et un paravent sur ce thème pour la manufacture national de Beauvais. D’autres cartons de tapisserie permettront la réalisation à Aubusson de deux nouvelles tapisseries en 1934 et 1937. Cette même année, il réalise son œuvre monumentale La Fée électricité pour l’Exposition internationale des arts et techniques. Il meurt le 23 mars 1953 à Forcalquier dans le département français des Alpes- de- Hautes- Provence.

« Le Paris de Dufy » a choisi de montrer et d’étudier la thématique de Paris au travers de l’œuvre de Raoul Dufy, motif qui n’a jamais été traité jusqu’à aujourd’hui. L’exposition présente plus de 200 œuvres : peintures, dessins, lithographies, mais aussi mobilier et tapisseries, issus de grandes collections françaises publiques et privées.


 

Actualités des collections


- Déflagrations, Mucem de Marseille, 19 mai au 29 août 2021
 
Déflagrations, c'est une exposition de plus de 150 dessins provenant de musées, d'archives, mais aussi d'ONG, de psychiatres et correspondants de guerre. Elle met à l'honneur l'art des enfants, qui après avoir côtoyé la mort de près dans des situations de guerre ou de crimes de masse, se racontent à travers le dessin. Le Vieux Montmartre a prêté pour l'occasion des dessins issus du fonds de la "Guerre des crayons", réalisés lors de la Première guerre mondiale.
 
Prêt de dessins issus du fonds de la « Guerre des Crayons ».


- Le Joker, un fou au pays des cartes, Musée français de la carte à jouer, Issy les Moulineaux, 19 mai au 14 août 2021
 
Apparue au XIXe siècle, la carte du Joker s'inspire de l'image complexe du fou, apparue au Moyen-Âge. Synonyme de chance, il se montre également inquiétant, allant jusqu'à inspirer l'un des ennemis jurés de Batman.
 
Prêt d'un dessin préparatoire du premier Joker français, par Henri Bellery-Desfontaines.


- Aux origines de la BD : l’imagerie populaire, Musée de l’Image d’Epinal, Vosges, du 26 juin 2021 au 2 janvier 2022.
 
A travers 200 œuvres, le musée de l'Image d'Epinal remonte aux sources de la bande-dessinée. Dès le 18e siècle, la caricature politique, l'imagerie et le dessin de presse ont ouvert la voie à ce genre littéraire en mêlant habilement image et textes.
 
Prêt de l'affiche de la Tournée du Chat Noir, ainsi que des dessins de Willette, Steinlen, etc. publiés dans Le Chat Noir.



 
- Enki Bilal – Reconstrukt ?, galerie Barbier, Paris, du 9 juillet au 28 août 2021.
 
Après avoir participé à l’exposition « Déflagrations » du Mucem, Enki Bilal investit la galerie Barbier cet été. Il y montrera des œuvres inédites, ainsi qu’un parcours d’exposition sur le thème de l’amour, l’enfance et la guerre, pour lequel nous prêtons un dessin d’enfant issus du fonds de la « Guerre des crayons ».


 

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